Depuis toute petite, je me suis toujours sentie différente. J’étais trop ceci ou pas assez cela, peu importe si c’était en positif ou négatif.
Mon idéal, c’était de rester dans la norme. Et quoi que je fasse, je n’y arrivais pas.
Ce n’est qu’en voyageant et en rencontrant des personnes de nationalité, culture et milieux différents que j’ai finalement compris que nous étions à la fois uniques et égaux.
Nous sommes uniques par notre vécu, notre perception des choses et notre manière de faire mais nous sommes égaux face aux émotions.
La tristesse, la déception, la joie, la peur ou la colère : ce sont des émotions qui n’ont pas de langue ni de culture propre, c’est universel, c’est instinctif.
Mon désir profond, lorsque j’enseigne ma langue, est de prouver au monde (et à la petite fille que j’étais) que dans le fond, nous sommes tous égaux.